Sonic LAB#2 dans City Sonic 2013 - Dans le cadre du projet Espace(s) Son(s) Hainaut(s)
«Des studios à la scène: Sonic Lab#2 présente au public des formes courtes et variées illustrant les recherches et travaux en studio et permet en direct la discussion avec les artistes. Vers la musique… vers les musiques innovantes et leurs hybridations! Car elles reflètent le monde d’aujourd’hui, ses désirs et ses contradictions, sa violence comme son besoin d’apaisement, grâce à des artistes de formation et d’esthétique différentes, ouverts à la collaboration transfrontalière d’Espace(s) Son(s) Hainaut(s). Instruments augmentés, diffusion sur haut-parleurs, interaction avec la danse: la musique en lien avec l’électronique représente les actions communes d’Art Zoyd, Musiques Nouvelles et Transcultures au cœur du Festival international des arts sonores City Sonic.» - Gérard Hourbette (Art Zoyd)
>>> Entretien avec Gérard Hourbette : CLIC
Programme
Alexander Schubert – Sweet Anticipation
Laurent Mariusse – Gankaku ou «Le Héron sur le Rocher» / Reprise de Rebonds B d’Iannis Xenakis
A.lter S.essio – EXTension(s)
Jarek Frankowski & Jean-Paul Dessy – Sketches PL pour électronique et violoncelle
Notes de programme
Alexander Schubert – Sweet Anticipation
Pièce pour percussionniste solo, capteurs, électronique live et vidéo
En collaboration avec Jonathan Shapiro
Avec le soutien de numediart-UMons
There are a few things I want to show you.
Tentons de traduire cette note elliptique d’Alexander Schubert sans en déflorer l’énigme: “Je veux vous montrer certaines choses”.
Si on le titille un peu, Schubert évoque l’essai du musicologue américain David Huron, auquel il a emprunté le titre de sa pièce: Sweet Anticipation. Comment les attentes de l’auditeur, l’anticipation et les effets de surprise peuvent-ils jouer sur l’harmonie et le rythme? Inversement, peut-on tromper la perception, la dérouter, la satisfaire ou la surprendre? Quand certains sons semblent liés à certains gestes, peut-on défier les lois de la physique? Entre l’interprète en direct et sa projection vidéo en temps réel, se créent des liens visuels et sonores où s’invente le virtuel, au cœur d’une performance intense et immédiate.
Laurent Mariusse – GANKAKU ou «Le Héron sur le Rocher»
Percussions: Laurent Mariusse
RIM : Carl Faia / Son: Xavier Bordelais / Backline, régie plateau son: Florent Meunier
Le lien entre le karaté et la musique se situe pour moi à plusieurs niveaux:
le geste,
le son,
l’apprentissage d’un Kata (combat virtuel) comme on apprend une partition,
la respiration,
la précision.
Toutes ces qualités, aptitudes doivent être développées par le Karatéka comme par le musicien.
GANKAGU pour 5 peaux, 5 wood-blocks, une grosse caisse à pédale et un métal, est une composition dans laquelle j’ai recherché le point d’équilibre. J’ai tenté de transcrire en musique l’équilibre et le vol de cet oiseau. Le héron ressemble étrangement au Concorde une fois en vol. Comme tous les animaux, c’est un prédateur à l’affût de toutes les proies, capable de réagir très vite. Cette composition met en lien l’animal, le kata, et l’homme.
Iannis Xenakis – Rebonds B
Percussions: Laurent Mariusse
S'il est un domaine dans lequel l'imagination créatrice de Iannis Xenakis s'est amplement développée, c'est bien celui de la percussion. Des œuvres telles que Persephassa ou encore Nomos Gamma sont là pour en témoigner. Rebonds est construit en deux grandes sections A et B, dont l'ordre de jeu n'est pas fixé. Elles font appel à un instrumentarium légèrement différent : la première n'utilise que les peaux, alors que la seconde introduit en plus les cinq wood-blocks. Contrairement aux autres œuvres de ce programme, Rebonds fait partie d'un groupe d'œuvres (Pléiades, Idmen B), où s'affirme une plus grande régularité rythmique. La partie A évolue dans une structure musicale irrégulière, pour aboutir à une sorte de mouvement perpétuel. La partie B, quant à elle, est caractérisée par un rythme de bongo régulier que vient briser la grosse caisse par des accents décalés, les cinq wood-blocks interrompant plusieurs fois le discours dans un tempo plus rapide. À part de très rares exceptions, la nuance est toujours fff. L'écriture que Xenakis fait subir à la percussion ne cherche pas de solutions dans les résonances, elle se limite volontairement à l'impact. Comme chez Varèse, le grand précurseur en la matière, l'emploi des percussions est un des multiples moyens qu'utilise Xenaxis pour sortir des sentiers battus des hauteurs de sons traditionnels. Si une référence devait être choisie dans cette conception musicale, c'est moins dans notre civilisation mais plutôt dans le souvenir des musiques extra-européennes que l'œuvre de Xenakis semble s'enraciner, par sa violence toute primitive. (Notes empruntées à l’IRCAM – Cécile Gilly)
A.lter S.essio – EXTension(-)
Conception, mise en scène, création audiovisuelle : Fabrice Planquette
Chorégraphie, interprétation : Yum Keiko
Takayama
Costumes : FP, YKT
Programmation : FP
Soutiens en programmation : Hervé Jolly
(résidence Lieu Multiple), Carl Faia
(résidence Art Zoyd)
Technique vidéo, régie : Thierry Wilmort
Administration, diffusion : Charlotte
Auché
Teaser : CLIC
EXTension(-), dont le sous-titre pourrait être « le dernier chemin », est le récit inversé d’une extraction du corps à la matière, de son aliénation, de son ensevelissement. C’est une mort àrebours. Un retour sur la vie sans pour autant être une naissance. Une avancée à reculons. Un cheminement vers la libération dans une redéfinition du temps et de l’espace sacrés quetraversent des figures féminines ambivalentes. C’est peut-être une tentative d’organisation du chaos vers un continuum de l’apaisement et du détachement.Cette performance fusionne lecorps, l’image et le son dans une ambiance qui évolue du bruit à l’harmonie.
Jarek Frankowski et Jean-Paul Dessy – Sketches PL pour électronique et violoncelle
>>> En images ICI !
Deux défis sont à l’origine de ce projet énigmatique: une atmosphère polonaise à partir de quelques thèmes écrits et proposés par Jarek Frankowski et une étrange rencontre entre classique et contemporain, improvisant de nouveaux chemins. Le violoncelle de Jean-Paul Dessy pénètre dans l’univers électroacoustique de Jarek Frankowski, ingénieur du son né en Pologne, pour un duo par-delà les repères acoustiques, géographiques et temporels. Les racines de ces musiciens compositeurs sont mouvantes et sonores ; à leurs explorations créatives s’ajoute celle de leurs instruments : la sonorité pure et parfaite du violoncelle, la puissance protéiforme et l’extrême précision spectrale de l’électronique live. C’est un film sans image, une musique animée comme un invisible dessin, un voyage sonore où vibre notre mémoire historique… Souvenirs mélodiques et fragilités harmoniques reviennent par bribes, comme les ombres d’un passé déchiré. Un ciel de guerre écrasant, un violoncelle seul, les harmoniques de cloches lointaines, un arbre au milieu d’un pré, la traversée d’un monde en lambeaux vers l’intensité du chant. Le monde se dévoile à travers les sons. Entre la simplicité du violoncelle et la complexité des transformations électroniques, spectrales et polyrythmiques se devine peut-être notre condition contemporaine : un défi à l’humain. Car notre quête est immémoriale, entre permanence et métamorphose.
Biographies & Liens
A.LTER S.ESSIO
A.lter S.essio, dont
l’association Panem Et Circenses assure la production et la gestion administrative,
est une section initiée par Fabrice Planquette sur la base de collaborations
artistiques variées.
Fabrice Planquette invite ainsi ponctuellement différentes personnes à partager
un espace de création, tous domaines confondus. Il donne l’impulsion première
et la direction, et chacun y apporte son langage, sa sensibilité et ses
perspectives. Fin 2007, débute la création de performances. La série déjà
amorcée par LOSS, LAYERS, ENDURANCE, EXTENSION(s) et ASCENSIO, se poursuivra par SURFACE, DESERT (un trio), puis ENSEMBLE (pièce pour 7
danseurs). Toutes ces pièces sont reliées entre elles : suite, complément,
parallèle, opposition. Elles suivent une progression dans l’exploration de
l’humain et du contexte dans lequel il évolue. Confrontation à l’environnement,
à soi, à l’autre, aux autres... Cet ensemble pose un regard sur la place de
l’individu dans nos sociétés en s’adressant à l’intime. C’est un travail qui
s’articule autour de la question de la perte et du combat qu’elle entraîne. Où
en sommes-nous ? Comment continuer ?
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JEAN-PAUL DESSY
Compositeur, violoncelliste, chef et directeur artistique de l’ensemble Musiques Nouvelles, Jean-Paul Dessy inscrit sa recherche musicale dans le champ du sacré: le concert comme liturgie, la pratique instrumentale comme méditation, la composition comme lieu de prophétie, le son comme révélation. Son univers s’arrime tant à son parcours classique qu’à ses chemins de traverse (rock, électro), nourri par les transes électriques de Jimi Hendrix et les marées sonores de Giacinto Scelsi. Il expérimente de dynamiques «comprovisations» électroacoustiques avec Scanner, DJ Olive, David Shea, Fennesz ou Murcof, dont on retrouve la trace chez Sub Rosa. Sa pièceL'ombre du sona reçu le prix Paul Gilson des Radios Publiques de Langue Française à Montréal en 1997 ainsi que le Prix Fuga des Compositeurs belges en 1999. Auteur de nombreuses musiques de scène, il écrit pourJacques Lasalle, Denis Marleau,Anne-Laure Liégeois,David Géry,Lorent Wanson ou Frédéric Dussenne, compose pour des chorégraphes tels queCarolyn Carlson (Dialogue avec Rothko), Frédéric Flamand ou Nicole Mossoux,pour les films et les défilés du styliste Hussein Chalayanou encore pour les Levers de soleil de Bartabas. Compositeur de pièces symphoniques (Serene Sirens, Into the C), d’œuvres de chambre et électroniques, il crée la musique de l'opéraKilda, l'île des hommes-oiseaux,qu'il dirige lors de l'ouverture du Festival d'Edimbourg en 2009, ainsi que celle de l’acte III («L’exil»), de La (toute) petite tétralogie. Ses œuvres ont été jouées en France (Ircam, Présences, Manca, Musica,…) en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en Hollande, au Canada, aux Etats-Unis, en Russie, en Chine, en Pologne, en Roumanie, en Croatie, en Finlande, en Ouzbékistan ou encore au Japon. Le Chant du Monde/Harmonia Mundia publié deux cds consacrés aux compositions de Jean-Paul Dessy : The Present’s presents (LDC 2781144 - 2005) et Prophètes, pour violoncelle seul, dont il est également l’interprète (LDC 278 1153 – 2010). De sa collaboration avec le peintre Catherine Arto et l’écrivain et penseur Jean-Yves Leloup est né l’ouvrage commun Apocalypsis (Ed. Isabelle & Jacques Polony) dont il a signé la musique: Dévoilements. Jean-Paul Dessy travaille actuellement à un Requiem dont les textes seront rassemblés et choisis par Jean-Yves Leloup.
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Entretien vidéo : CLIC
JAREK FRANKOWSKI
Après son éducation musicale et
quatre ans d’études d’architecture en Pologne, Jarek Frankowski quitte son pays
en 1981 et poursuit ses études de musique au Conservatoire Royal de Bruxelles
où il obtient le diplôme supérieur de musique de chambre avec la plus grande
distinction. Il se produit régulièrement comme guitariste et surtout
chambriste. Entre-temps, il donne libre cours à sa grande passion pour
l’électronique. ll s’oriente de plus en plus vers la fusion entre la musique,
l’architecture et l’électronique, et commence à offrir son meilleur soutien
possible, artistique et technique, dans les domaines d’enregistrement, mixage,
et sonorisation de projets acoustiques et électroacoustiques. Il transmet ses
connaissances aux élèves de l’INSAS. Très appliqué dans l’univers de la musique
contemporaine, Jarek collabore constamment avec l’ensemble Musique Nouvelles,
European Contemporary Orchestra, l’ensemble Ictus, l’ensemble Lucilin,
et de nombreux solistes...
En tant que compositeur et dessinateur sonore, il écrit la musique
instrumentale de plusieurs CD: Ten Strings Group, Fanny Bériaux...
Il compose la bande originale de quelques films, comme Signes de vie d’Arnaud
Demunynck, Avec le temps de Marian Handwerker... Plus
récemment, après plusieurs plages pour les spectacles Silent Collisions
de Frédéric Flamand, il compose une partie de la musique des créations
de Michèle Noiret, Demain et Minutes opportunes.
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Entretien avec Jarek Frankowski: CLIC
LAURENT MARIUSSE
Laurent Mariusse débute ses études musicales par le tambour. Après un passage au Conservatoire de Villeurbanne, il intègre le CNSM de Lyon, où il obtient son diplôme en 1998, avec une spécialité musique contemporaine. Il côtoie les compositeurs Pierre Boulez, Peter Eötvos, Daniel Tosi, François-Bernard Mâche, Gérard Grisey. Ces rencontres seront décisives dans l’orientation de sa carrière : vers un travail de musicien soliste et musique de chambre, au service de la création. Il collabore depuis avec les compositeurs André Serre-Milan, Marie Hélène Fournier François Nicolas, Yves Prin, Jean Philippe Calvin, Pierre Jodlowski, Emmanuel Séjourné, Geroges Bloch, Saiko Nakamura à la création de pièces pour percussions, particulièrement pour le marimba solo. Il est invité en soliste au Festival des Arc, Festival Tambourinis, Estivales Musicales de Court en Suisse, Festival Sonate d’automne dans la Drôme, Festival Why Note à Dijon, Festival Baketes à Valencia en Espagne, au château de Paul Claudel à Brangues, à l’Embarcadère à Lyon, aux journées de la percussion de Strasbourg et Paris, à l’Ecole normale supérieure de Paris. Il joue en soliste avec l’orchestre des pays de Savoie, la Camerata du Rhône, l’orchestre d’harmonie de Bourg-les-Valence, l’orchestre universitaire de Lyon 1, ENORIS - ensemble orchestral de l’Isère, avec lequel il crée en France en 2002 le concerto pour marimba et orchestre à cordes de Jiri Pauer. Sa rencontre avec Anne Gastinel va l’ouvrir à la musique de Bach et les suites pour violoncelle transcrites pour marimba. Il se produit dans ce cadre aux Flâneries de Reims et à la folle journée de Nantes. Invité avec le pianiste Wilhem Latchoumia au Festival Why Note de Dijon, leur interprétation de Kontakte de Karl Heinz Stockhausen est tout particulièrement remarquée. Il joue également avec Wilhem Latchoumia, Caroline Cren et Maxime Echardour la sonate pour 2 pianos et 2 percussions de Bela Bartok et Makrokosmos III de Georges Crumb aux Rencontres Contemporaines de Saint Privat d’Allier. Musicien polyvalent en quête perpétuelle de rencontres entre les arts, il crée La Paraphrase de l’aigle d’Yves Prin sur laquelle l’aquarelliste Philippe Chaudat réalise un tableau. Sa collaboration avec Yves Prin l’emmène au théâtre où il joue la musique de scène avec l’ensemble In et Out de L’annonce faite à Marie de Paul Claudel et plus récemment sur Par-dessus bord de Michel Vinaver. Spectacles joués et créés au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, au Théâtre des gémeaux à Sceaux et au Théâtre de la colline à Paris. Cette rencontre avec le théâtre, se poursuit par une collaboration unique avec le comédien Philippe Morier-Genoud, avec lequel ils créent deux spectacles, autour d’Aimé Césaire et de Pindare. Il crée au Théâtre d’Esch au Luxembourg E pericolo non sporgersi : voyage théâtral et musical autour de Cathy Berberian avec Elisabeth Grard. En juillet 2006 il crée son spectacle Et si Mozart… un jeu de dés musical au Festival Saoû chante Mozart dans le cadre du 250ème anniversaire de la naissance de Mozart. Spectacle pour une récitant et 5 musiciens - hautbois, cor, piano, violoncelle et marimba / vibraphone -. Il crée avec Kontakte (quatuor de percussion espagnol) la Suite pour marimba et quatuor de percussions d’Emmanuel Séjourné. Passionné de musiques improvisées il joue avec le logiciel d’improvisation OMax développé par l’Ircam, avec Gérard Assayag. Ils se produisent ensemble à Berlin, Paris, Clermont-Ferrand, Rennes, et également avec le trio USB - sax, échantillonneurs et percussions - avec qui il improvise sur des films d’animations. Il enregistre en 2004 son premier disque solo Saule et prépare actuellement un second, triptyque constitué de musique japonaise pour marimba, musique contemporaine et improvisation, et les suites de Bach 1,3 et 5 transcrites pour marimba. En 2011-2012, il est en tournée au Mexique et en Argentine. Il a été demi-finaliste de l’ARD Munich et du Tournoi International de la Musique, et reçoit les soutiens des marques Selmer Premier, MalletKat, Sabian et Innocative Percussion.
Directeur artistique des Musiques Percutées.
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ALEXANDER SCHUBERT
Né en 1979 à Brême, Alexander Schubert a étudié la bio-informatique à Leipzig et la composition multimédia à Hambourg. Pendant ses études, il a travaillé comme musicien et compositeur dans différents environnements dont un an au ZKM (Centre d’Art et Média) à Karlsruhe dans l’Institut de Musique et d’Acoustique. Il enseigne l’électronique live depuis 2011 au Conservatoire de Lübeck. Les recherches de Schubert explorent les croisements entre musiques acoustique et électronique. Bandes audio et partitions écrites pour électronique live participent autant de son domaine que le design d’installations software ou d’instruments à manipulation intuitive destinée à l’improvisation (comme Weapon of Choice). Il s’appuie sur l’utilisation différenciée et le design individuel de la synthèse sonore et de contrôleurs (A Set of Dots). La caractéristique majeure de son travail est la combinaison de genres musicaux différents (hardcore, free jazz, électronica populaire) aux concepts classiques contemporains. Il se concentre depuis 2009, en tant que PhD student, sur la composition à partir de capteurs gestuels et donne de multiples conférences à travers le monde. L’esthétique, la technique et les aspects scientifiques de son approche interdisciplinaire emportent l’adhésion. Musicien soliste, Alexander Schubert joue également dans des ensembles comme Schubert-Kettlitz-Schwerdt, Trnn et Ember. Il a participé à différents projets en tant que musicien, compositeur et programmateur (Wiener Festwochen et Staatsoper Berlin). Il s’occupe du festival de musique contemporaine électronique de Leipzig et dirige le label de musique contemporaine Ahornfelder. Il participe à l’organisation du VAMH (collectif et réseau de musique contemporaine organisation un festival annuel de deux semaines), a été membre du jury de concours (JTTP ou SSSP Conference) et a mené des ateliers de composition (Conservatoire de Mexico). En 2009, il la récompense d’une résidence à Bourges et gagne le concours international JTTP, recevant une bourse de l’ICMC à Montréal et une autre du NIME à Sidney. En 2010, il est invité en résidence à l’Université de Birmingham, rémunéré par les Darmstädter Ferienkurse et artiste invité par le ZKM à Karsruhe. Il reçoit des commandes de l’Internationalen Musikinstitut Darmstadt (NDR), l’Ensemble Resonanz, l’IRCAM (Paris) et l’Ensemble Intégrales. Ses pièces ont été jouées par Ictus Ensemble, Nadar Ensemble, Ensemble Intégrales, Ensemble Mosaik, Barbara Lüneburg, John Eckhardt et l’Ensemble Decoder… dans une vingtaine de pays, à savoir dans les institutions suivantes: IRCAM Paris, NIME Sydney, ICMC, ZKM Karlsruhe, Darmstädter Ferienkurse, Steinhardt School New York, Essl Museum Wien, Deutschlandfunk Köln, SMC Porto, MDR, Wiener Festwochen, Komponistenforum Mittersill, TU Berlin, Kunsthalle Hamburg, Akousma Montréal, Klangwerktage Hamburg, EMM Kansas, ARD Hörspieltage, Ljubljana, USA, England, Spain, Tunisie.
Site officiel: CLIC
Coproduction
Le manège.mons/Musiques Nouvelles, Transcultures, Art Zoyd, en collaboration avec Numédiart, dans le cadre du programme européen ESH-Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen. Avec l'aide de la Région Nord-Pas de Calais, de la DRAC Nord-Pas de Calais, du département du Nord, de Valenciennes Métropole et de la Ville de Valenciennes. Avec le soutien de la Région Wallonne-Tourisme, MCD, Mouvement et YouFM.
Représentations passées
15/09/2013
Salle des Arbalestriers / le manège.mons - 7000 Mons