Le mécano de la General / Musique François Narboni - ECO/European Contemporary Orchestra : un ciné-concert tout public
Un film de Buster Keaton (1926 - 94')
Musique de François Narboni
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Ensembles Télémaque et Musiques Nouvelles
Direction musicale :Jean-Paul Dessy & Raoul Lay
Nicolas Miribel (Violon1 MN) - Yann Le Roux (violon 2 TE) - BKarel Coninx (alto 1 MN) - Hélène Koerver (alto 2 MN) - Jean-Pol Zanutel (violoncelle - MN - Eric Chalan (contrebasse - TE) - Charlotte Campana (flûte -TE) - Blandine Bacque (hautbois - TE) - Linda Amrani (clarinette -TE) - Vincent Dujardin (saxophone - MN) - David Foiche (cor - MN) - Gérard Occello (trompette - TE) - Adrien Lambinet (trombone -MN) - André Ristic (piano -MN) - Solange Baron (accordéon -TE) - Hughes Kolp (guitare électrique - MN) - Christian Bini (percussions - TE) - Pierre Quiriny (percussions - MN) - Philippe Petit (metteur en sons - MN) - Jarek Frankowski (ingénieur du son - MN)
Thomas Hennequin (régisseur général)
Coproduction: Ensemble Télémaque / Le manège.mons/Musiques Nouvelles / Arsenal – Metz en scènes / ARS MUSICA / Halles de Schaerbeek
Coprésentation : Bozar
Le Mécano de la General
Film muet burlesque réalisé par Clyde Bruckman & Buster Keaton
D’après le livre de William Pittinger, The Great Locomotive Chase
Acteurs principaux : Buster Keaton (Johnny Gray), Marion Mack (Annabelle Lee), Glen Cavender (Capitaine Anderson), Jim Farley (General Thatcher)
Production : Buster Keaton Productions Inc., pour United Artists-Joseph M. Schenck – 1926
Rencontre avec Jean-Paul Dussy et Raoul Lay par aida38
Comme quoi les vieilles bobines aux catastrophes hilarantes font bon ménage avec la musique d’aujourd’hui.
Georges Masson – Le Républicain lorrain – 2 avril 2014
La locomotive d’un petit mécano traverse l’écran dès que se lève la baguette du chef d’orchestre: nous voici au concert autant qu’au cinéma. La musique puissante et rythmée de François Narboni éclaire d’un jour nouveau les rocambolesques aventures de Buster Keaton, alias Johnnie, pendant la guerre de Sécession. Audacieuse, contemporaine, rock et jazzy, la formation atypique de l’European Contemporary Orchestra offre une liberté d’expression hors du commun au compositeur. Quatre-vingt-huit ans après sa sortie en 1926, le chef d’œuvre de Buster Keaton retrouve une nouvelle jeunesse, vive et résolument moderne !
Dix-huit solistes de formation classique, dont une guitare électrique et deux percussionnistes, un DJ, un ingénieur du son et deux chefs permanents (Raoul Lay & Jean-Paul Dessy) brouillent notre perception du temps en proposant une situation de concert insolite.
Musique pour le film de Buster Keaton, musique avec le film, la partition de François Narboni ne répond en rien à l’appellation quelque peu dévalorisante de musique de film.
Pierre Degott – Res Musica – 31 mars
Écrite avec précision sur 94 minutes de film, la musique de François Narboni stimule notre imagination :
J’ai vu Le Mécano de la «General» quand j’étais enfant dans une salle de cinéma du Quartier Latin avec mes parents. J’avoue ne pas l’avoir revu depuis comme si j’en avais voulu préserver le merveilleux souvenir… Plus que l’histoire en ses détails, ce sont les mouvements du train, passant des mains de son conducteur à celles des confédérés puis revenant au conducteur, traversant un champ de bataille, tombant d’un pont, etc. qui me sont restés en mémoire et m’ont toujours suggéré de la musique. C’est aussi l’histoire du simple mécano, pris entre son train et sa fiancée, sur fond de guerre civile. Petite histoire sur fond de tragédie historique qui suggère une musique aussi bien intime que véhémente. Plusieurs décennies après avoir ‘vu’ Le Mécano, je souhaite maintenant l’écouter et le donner à entendre… (François Narboni)
La modernité du Mécano de la General
«Pour Keaton, comme pour l’un de ses plus grands admirateurs, Maurice Schérer, alias Éric Rohmer, le cinéma est avant tout « art de l’espace », inscription du corps de Johnnie Gray (Buster Keaton) dans un réseau de lignes figuratives, horizontales ou verticales, et de trajectoires invisibles dessinées par le mouvement incessant du personnage.
Ce qui fait la réussite et la modernité du Mécano de la General, c’est que cette géométrie dans l’espace repose sur la faculté du cinéma de donner à voir le « grain » même de la réalité. Mis en scène dans un parfait respect de l’authenticité historique, comme de la réalité
immédiate – ni trucages, ni « transparences », ni cascadeurs – Le Mécano de la Generaltire sa force d’un univers burlesque qui confine parfois au fantastique reposant sur un réalisme physique absolu.» Joël Magny – Cahiers du cinéma
Même si la bande son n’existait pas à la sortie des films muets, un pianiste ou un petit orchestre jouaient directement dans la salle, suivant quelques indications fournies par les producteurs. En 1995, l’universitaire américain Robert Israel, spécialiste de la musique de films muets, arrange l’accompagnement musical de l’époque pour créer une nouvelle bande son diffusée avec les copies du film. En 2004, le film est rénové en haute définition grâce à la technique numérique et le compositeur japonais Joe Hisaishi crée une bande originale inédite.
Aujourd'hui, le parti-pris de François Narboni est tout autre. Sa musique n'accompagne pas le film de Buster Keaton, mais en prolonge l'imaginaire. Dérive fantasmatique ou boucle autobiographique ?
BIOGRAPHIES
François Narboni, compositeur
Dans sa jeunesse, François Narboni se destine à devenir batteur de jazz. Il étudie auprès de Jean-Louis Méchali et du légendaire Dante Agostini. Chez le premier, il découvre un jour un vibraphone, instrument qu’il se met alors à pratiquer assidument. Afin de compléter sa formation, il étudie les percussions classiques dans un conservatoire.
Parallèlement à l’expérience du jazz qu’il mène jusqu’à un niveau professionnel, François Narboni ne cesse d’écrire de la musique. Composant d’abord dans un idiome jazz mêlant écriture et improvisation, il découvre bientôt les œuvres des grands compositeurs modernes et contemporains (Debussy, Stravinsky, Varèse, Messiaen, Boulez, Stockhausen, Reich) et décide de se consacrer entièrement à la composition.
Après quatre années d’études d’écriture musicale auprès d’Yvonne Desportes, il entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il étudie auprès de Betsy Jolas, Paul Méfano et Michaël Levinas et obtient un Premier Prix de composition à l’unanimité.
Le catalogue de François Narboni, riche de près de soixante-dix oeuvres, aborde tous les domaines de la musique instrumentale, vocale et électronique: Pandémonium, pour clavecin (1988); le cycle To On, pour voix solistes, chœur et orchestre (1994-1997); Les Animals, pour contrebasse, ensemble et électronique (1996); Cri(m)es of New York, pour chœur mixte a cappella (1998); Oz, pour orchestre (1999); les Études pour vibraphone (2001); Les Saisons, pour voix, instruments et électronique (2003); La Noia, pour orchestre (2004); le Quatuor à cordes n°1 «…nouveau et particulier…» (2005); le Concerto pour violon (2006); Au bois lacté, opéra (2007-2008); Parzi-fal pour dix percussionnistes (2011); Fidelity, pour chœur et ensemble de percussions (2012).
De nombreuses institutions lui passent commande: Ministère de la Culture, Radio-France, Ircam… Sa musique est jouée en France et à l’étranger par 2E2M, Court-circuit, Fa, Forum, Ictus, Intercontemporain, Itinéraire, Lucillin, Soli-Tutti, Stravinsky, Télémaque, Zelig, les Percussions-claviers de Lyon, le Los Angeles Contemporary Music Ensemble, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France…. Ses œuvres ont fait l’objet de commandes de la part de nombreuses institutions : Ministère de la Culture, Radio-France, Ircam, Densité 93,…
François Narboni est titulaire de deux prix internationaux, boursier de la Casa Velázquez à Madrid (1998), lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs à New York (1999), prix de l’Académie des Beaux-Arts (2000), lauréat de la fondation Beaumarchais (2006), prix «Claude Arrieu» de la Sacem (2008), prix «Nouveau talent musique» de la SACD (2008), Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres (2014).
Sa musique s’inscrit dans l’héritage de la musique occidentale, du chant grégorien à la musique contemporaine. Outre les compositeurs précités, elle puise aussi chez Pérotin, Monteverdi, Haydn ou Wagner; dans le jazz, que François Narboni a toujours continué de pratiquer en «amateur professionnel»; les musiques traditionnelles (polyphonies Aka, gamelan Balinais, musiques du Kabuki et du Nô japonais) ainsi que les musiques pop-rock écoutées dans sa jeunesse. Nourri de ces influences nombreuses mais aussi de littérature, de cinéma, et de la peinture qu’il pratique également, François Narboni a créé un style hautement personnel et identifiable.
Site personnel : francois-narboni.com
Buster Keaton
Né le 4 octobre 1895 à Piqua (Kansas) – Mort le 1er février 1966 à Hollywood (Californie).
«Buster» signifie «pote» mais aussi «casse-cou», un surnom qui convient aux multiples péripéties que vivent ses personnages et qui n’entame pourtant pas leur indéfectible flegme! On l’appelait encore «l’homme qui ne rit jamais» par contraste avec Charlie Chaplin.
«L’immortalité de Buster Keaton tient dans son regard. La chose est évidente: depuis cette journée de février 1966 où nous avons appris sa mort, nous le voyons de face, non de profil. Son œil de jais, admirablement fixe et plus songeur encore, plus grave et plus immuable que son masque fameux, nous pénètre perpendiculairement et en gros plan de son quotient existentiel. Paradoxalement, l’impassibilité de Buster, qui ne fut jamais celle des statues ou des Indiens de bois qui prolifèrent dans son œuvre, facilite non le souvenir de ses moments les plus mélancoliques (car il y en eut) mais celui de son art comique, qu’il livre à l’épure, presque au schéma. Or cette impassibilité, si l’on y songe, reste centrée dans son regard.» Robert Benayoun – Le regard de Buster Keaton – Ramsay Poche Cinéma – Editions Herscher – 1982
Raoul Lay, composition et direction musicale
Compositeur et chef d’orchestre, directeur de l’ensemble Télémaque, Raoul Lay partage son temps entre la création et la diffusion des musiques d’aujourd’hui.
En 1998, il reçoit le Prix Paul-Louis Weiller de l’Académie Française pour son travail de compositeur. Il mène simultanément une carrière de chef d’orchestre et travaille la direction aux côtés de Peter Eötvös. Depuis, il dirige de nombreuses formations en France et à l’étranger, comme l’ensemble Asko (Pays-Bas), le Savaria Orchestra (Hongrie), l’ensemble Modern (Allemagne), l’ensemble Capricorn (Angleterre), les orchestres des opéras de Bordeaux, Toulon, Avignon, Marseille... Il a reçu des commandes de l’Opéra de Bordeaux, du GMEM, de l’Opéra de Marseille, de l’Yonne-en scène, du Concours International d’Instruments à Vent de Toulon et du festival Présences à Radio-France. Ses œuvres sont éditées chez Gérard Billaudot (Paris). En 2007 il a reçu une commande d’État pour la création musicale du Cabaret des valises. De 2006 à 2009 il est artiste associé au Théâtre le Cadran de Briançon et compositeur associé (Sacem – Ministère de la culture) au Théâtre des Salins, Scène nationale de Martigues. En 2011, il crée l’ECO (European Contemporary Orchestra) avec Jean-Paul Dessy (Musiques Nouvelles) et Wim Boermans (De Ereprojs) et pose la première pierre du P.I.C. (Pôle Instrumental Contemporain). « Chef rigoureux porté sur la composition » (Olivier Dahan,Libération), créateur qui « dynamite les bonnes manières de la musique contemporaine (Gilles Rof,Télérama), Raoul Lay se définit lui-même comme un passeur, un artiste au cœur de la cité pour qui toute musique peut être donnée à entendre au plus grand nombre.
Jean-Paul Dessy, composition, violoncelle et direction
Compositeur, violoncelliste, chef et directeur artistique de l’ensemble Musiques Nouvelles, Jean-Paul Dessy inscrit sa recherche musicale dans le champ du sacré: le concert comme liturgie, la pratique instrumentale comme méditation, la composition comme lieu de prophétie, le son comme révélation. Son univers s’arrime tant à son parcours classique qu’à ses chemins de traverse (rock, électro), nourri par les transes électriques de Jimi Hendrix et les marées sonores de Giacinto Scelsi. Il expérimente de dynamiques «comprovisations» électroacoustiques avec Scanner, DJ Olive, David Shea, Fennesz ou Murcof, dont on retrouve la trace chez Sub Rosa. Sa pièceL'ombre du sona reçu le prix Paul Gilson des Radios Publiques de Langue Française à Montréal en 1997 ainsi que le Prix Fuga des Compositeurs belges en 1999. Auteur de nombreuses musiques de scène, il écrit pourJacques Lasalle, Denis Marleau, Anne-Laure Liégeois, David Géry ,Lorent Wanson ou Frédéric Dussenne, compose pour des chorégraphes tels queCarolyn Carlson (Dialogue avec Rothko), Frédéric Flamand ou Nicole Mossoux,pour les films et les défilés du stylisteHussein Chalayan ou encore pour les Levers de soleil de Bartabas. Compositeur de pièces symphoniques (Serene Sirens, Into the C), d’œuvres de chambre et électroniques, il crée la musique de l'opéra Kilda, l'île des hommes-oiseaux,qu'il dirige lors de l'ouverture du Festival d'Edimbourg en 2009, ainsi que celle de l’acte III («L’exil»), de La (toute) petite tétralogie. Ses œuvres ont été jouées en France (Ircam, Présences, Manca, Musica,…) en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en Hollande, au Canada, aux Etats-Unis, en Russie, en Chine, en Pologne, en Roumanie, en Croatie, en Finlande, en Ouzbékistan ou encore au Japon. Le Chant du Monde/Harmonia Mundia publié deux cds consacrés aux compositions de Jean-Paul Dessy : The Present’s presents (LDC 2781144 - 2005) et Prophètes, pour violoncelle seul, dont il est également l’interprète (LDC 278 1153 – 2010). De sa collaboration avec le peintre Catherine Arto et l’écrivain et penseur Jean-Yves Leloup est né l’ouvrage commun Apocalypsis (Ed. Isabelle & Jacques Polony) dont il a signé la musique: Dévoilements. Jean-Paul Dessy travaille actuellement à un Requiem dont les textes seront rassemblés et choisis par Jean-Yves Leloup.
Les Ensembles Télémaque et Musiques Nouvelles au cœur d’ECO
Amis de longue date, les chefs respectifs de ces deux ensembles, Raoul Lay et Jean-Paul Dessy, n’en sont pas à leur premier projet commun puisqu’ils ont créé ECO, l’European Contemporary Orchestra, en 2011: une aventure qui perdure et réunit des musiciens français et belges de plus en plus complices. Après avoir bénéficié du soutien du Programme Culture de la Commission Européenne en 2011-2012, ECO vole aujourd’hui de ses propres ailes. Il propose à présent un programme itinérant d’expérimentations, de créations musicales et d’actions culturelles dans cinq pays d’Europe: la France, la Belgique, l’Italie, la République de Malte et la Roumanie. Les ensembles Télémaque (FR) et Musiques Nouvelles (BE) y rencontrent les jeunes musiciens de l’Académie Icon Arts (RO) et des conservatoires italiens au cœur de festivals maltais et roumains (Sibiu et Bucarest). Des concerts et des spectacles en tournée, une pratique professionnelle à la rencontre des amateurs et des écoles, des musiques d’ici et d’ailleurs, ouvertes à la tradition comme à la création: ECO se veut un laboratoire d’énergies vives et d’inventivité.
Ensemble Télémaque
Depuis sa formation en 1994 à Marseille, l’ensemble Télémaque s’est consacré à la création et à la diffusion des œuvres de notre temps. George Boeuf, Régis Campo et Pierre-Adrien Charpy, compositeurs du sud, mais aussi Thierry Machuel, Jean-Luc Hervé, Tatiana Catanzaro, François Narboni, Kasia Glowicka, Bernard Cavanna et Ivan Fedele sont parmi les commissionnaires de l’ensemble qui revendique la plus grande ouverture esthétique. Dans les années 2000 et sous l’impulsion de Raoul Lay, cette véritable compagnie musicale a développé aussi de façon originale les mélanges avec les autres arts de la scène : Olivier Py, Bernard Kudlak (cirque Plume), Catherine Marnas, Nathalie Pernette ou Frédéric Flamand sont parmi les partenaires artistiques de Télémaque au service des musiques de Mauricio Kagel, Steve Reich ou Raoul Lay lui-même. Depuis toujours, l’ensemble se produit en concert sur les scènes musicales les plus innovantes en France et à l’étranger : Festival d’Ile de France, Festival Présences à Radio-France, Cité de la Musique de Paris, Auditorium National de Madrid, Gaudeamus Muziekweek d’Amsterdam, Festival Enescu à Bucarest, Salle Flagey à
Bruxelles, Biennale de Venise… Outre la création, Télémaque s’est donné pour mission d’éveiller les curiosités, de donner à entendre toutes les esthétiques musicales contemporaines, partout et à tous. Pour cela un travail particulier en direction du jeune public a été mené, tourné vers les enfants spectateurs (Nokto, La mort Marraine, La revue de Cuisine) ou participants chanteurs (La jeune fille aux mains d’argent) et/ou percussionnistes (Nous d’ici-bas). Après avoir été en 2011 l’ensemble leader du projet ECO (European Contemporary Orchestra), phalange acoustique et électrique de 33 musiciens au service de la création, Télémaque intègre en 2013 le Pôle Instrumental Contemporain (PIC), lieu ouvert pour les musiques d’aujourd’hui à Marseille.
Musiques Nouvelles
Né en 1962, Musiques Nouvelles, sous la direction de Jean-Paul Dessy, rayonne d'une débordante vitalité au cœur d'une structure solide et dynamique : Le Manège.Mons, dont (après une longue résidence à Liège jusqu'en 1996, puis à Bruxelles jusqu'en 1998, s'établissant alors à Mons) l'ensemble incarne depuis 2002 le pôle de création et de production musicales. L'ensemble Musiques Nouvelles innove, met en valeur et stimule les musiques contemporaines dans leur diversité formelle, géographique et culturelle, et multiplie au fil des ans commandes et productions en Belgique ou de par le monde. De festivals nationaux et internationaux en inventifs projets européens Musiques Nouvelles investit la musique d'une présence féconde de sens et d'émotion. Aujourd'hui, l'ensemble allie la pérennité à l'audace, explore des mondes sonores en devenir, invente des formes de concert qui approfondissent les pratiques d'écoute et soutient les créateurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il intégrera fin 2014 les locaux d’ARSONIC, studio d’expérimentation totalement novateur entièrement dédié au son dans l’espace patrimonial de l’ancienne caserne des pompiers de Mons.
IMAGES (répétition + concert à l'Arsenal de Metz)
et
Coproduction
Ensemble Télémaque / Le manège.mons/Musiques Nouvelles / Arsenal – Metz en scènes
Revue de presse
Res Musica - 31 mars 2014 - Pierre Degott
"Une épopée musicale intime et véhémente à la fois, fidèle à l'image qu'elle commente mais également dotée de son autonomie. (...) Musique pour le film de Buster Keaton, musique avec le film, la partition de François Narboni ne répond en rien à l'appellation quelque peu dévalorisante de musique de film."
Le Républicain lorrain - 27 mars 2014 - O.J.
"Des couleurs, des lumières, pour un ciné-concert qui s'adresse à tout le monde, petits et grands."
Le Républicain lorrain - 2 avril 2014 - Georges Masson
"La musique (...) est bien chantournée et reflète tous les avatars héroïco-pathétiques qui donnent lieu à des métaphores sonores provoquant les petits vertiges du spectateur. Elle filtre aussi des atmosphères attentistes, traduit des cadences ferroviaires, répétitives mais non descriptives au premier degré.
"François Narboni utilise tous les processus d'écriture relevant de la musique contemporaine avec ses formules atonales, les nouveaux timbres instrumentaux mâtinés de rythmes de jazz historiques, de sons électroniques, le tout développé par un orchestre de vingt musiciens dispersés sur scène devant l'écran, et couplant, sous le label de l'European Contemporary Orchestra, les ensembles Télémaque et Musiques Nouvelles, dirigés par Raoul Lay et Jean-Paul Dessy. Au top.
"Comme quoi les vieilles bobines aux catastrophes hilarantes font bon ménage avec la musique d'aujourd'hui."
La Semaine - 27 mars au 2 avril 2014 - n°466 - Aurélia Salinas
"François Narboni ouvre de larges fenêtres sur toutes les musiques."
Téléchargements
Le Mécano de la "General" - Programme de salleÉcouter
MECANO-8-PAGES-LR-last-version.pdf
Représentations passées
23/11/2014
ARS MUSICA - Halles de Schaerbeek - 1030 Bruxelles
25/08/2014
Festival Berlioz - Cour du Château Louis XI - 38 260 La Côte Saint-André
27/03/2014
Arsenal - 57 000 Metz